Mater interroge le rapport au lieu, à la terre, à travers le quotidien de ma grand-mère avec qui s'est nouée, par la force des choses, une relation unique. Mon propos se structure autour du rapport à l'ici et maintenant ancré dans l'intimité d'un réel qui s'évapore, comme harponné par la rêverie occasionnée par une torpeur estivale - qu'est ce qui s'imagine, qu'est ce qui se réalise. Les blancs s'expriment ; en suspension les actes répétés d'année en année tracent le sillon d'une vie rythmée par la litanie des mots qui plantent un caractère, une présence. En voici un extrait